PAC

PAC signifie Progression Accompagnée en Chute. Au premier saut, l’élève est accompagné dans sa chute par deux moniteurs. Par la suite, sauf exception, un seul suffira. Cette méthode moderne d’apprentissage permet d’accéder à la chute libre dès le premier saut.

La chute libre est un sport de glisse où l’on pilote avec tout son corps. Il faut acquérir des réflexes pour que tourner, se retourner et se stabiliser deviennent automatiques. Le but est qu’à 1500m, l’élève soit à plat et tourné vers le sol pour ouvrir son parachute. Lorsque cette capacité est atteinte avec certitude, il est autorisé à sauter seul. C’est très souvent après le sixième ou le septième saut.

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Formation au sol

La formation au sol dure environ 5 heures. L’élève apprend à connaitre son parachute ainsi que toutes les consignes et procédures de sécurité qu’il doit répéter presque automatiquement en cas d’incident.

La sécurité est le leitmotiv de cette formation.

Le premier saut en chute libre

1er Saut
1er Saut

L’élève embarque avec deux moniteurs. Pendant la montée, on fait les dernières vérifications de l’équipement et un moniteur vérifie que les signes de la main sont toujours compris car, pendant la chute libre, il est impossible de se parler.

À 4200 m, on ouvre la porte et les autres parachutistes sortent de l’avion. C’est à notre tour. L’élève part, tenu par les deux moniteurs. L’un d’eux, celui de gauche lui fait les signes de correction afin de stabiliser sa position dans l’air. Il lui demande aussi de lire l’altimètre à plusieurs reprises et de simuler la gestuelle d’ouverture du parachute.

L’autre moniteur ne lâche pas l’élève à ce stade. Sa mission essentielle est la sécurité. Il maintient l’élève stable et l’aide si nécessaire pour l’ouverture du parachute.

Après avoir lu ces explications, vous pourrez pleinement apprécier la vidéo de ce premier saut PAC. Il s’agit d’un véritable élève filmé par Marie.

Les sauts suivants

Comme nous l’avons vu, un seul moniteur suffit le plus souvent. Au fil des sauts, il tient moins fermement l’élève et finit par le lâcher par instants pour que celui-ci puisse ressentir les effets des corrections que le moniteur lui fait signe d’apporter.

Lors des derniers sauts de la PAC, le moniteur peut ne plus tenir l’élève mais le suivre de près de façon à intervenir au cas où il se déstabiliserait. Il lui demande de faire quelques exercices pour revenir d’une position quelconque à une position stable, face au sol.

Parachute ouvert

Le silence tout à fait relatif et le calme qui suivent l’ouverture de la voile sont les premières impressions ressenties. Il faut lâcher les freins pour mettre le parachute en condition de vol puis repérer l’aérodrome. À Arcachon, le terrain et la cible en graviers sont faciles à repérer. Par radio, le moniteur guide l’élève jusqu’au sol. Durant cette phase, on dispose de quelques instants pour admirer le paysage. Le bassin est une splendeur qui change de forme et de couleur selon la marée, l’heure et la saison, on ne s’en lasse pas.

Après l’atterrissage

C’est un sentiment d’euphorie, mais aussi l’heure du debriefing. La vidéo du moniteur ne ment pas et on pense déjà au saut suivant. Le parachutiste n’a qu’un but, recommencer ! Cela résume à la fois le plaisir et la sécurité. Un bon parachutiste est un vieux parachutiste.

Détails pratiques

  • Certificat médical obligatoire: http://www.ffp.asso.fr/espace-medical/
  • Prévoyez une tenue souple près du corps, évitez les vêtements amples.
  • Des chaussures de sport de type basket ou running conviennent.
  • Le club vous prêtera un parachute, une combinaison de saut et un casque.
  • Les lunettes de saut vous seront offertes.
  • Votre moniteur vous remettra une copie des vidéos de vos sauts.
  • Il vous remettra aussi votre carnet de sauts. Vous en prendrez soin, car ce document qui atteste de votre expérience vous sera indispensable tout au long de votre vie de parachutiste.